dimanche 1 septembre 2013

Les ateliers A.E.H,  artiste en herbe
                                         Yaoundé à Bafoussam : l’artiste à la recherche de son public
  L’art prend son envol au Cameroun. Il devient aujourd’hui un moyen de rapprochement entre le créateur et sa société. Il y a de cela encore deux ans qu’au Cameroun, l’artiste était incompris de la société qui l’avait forgé, car l’art n’était pas encore encré dans nos cultures bien qu’il existait depuis lors. « Un fou, un enfant perdu », « un égaré, il a raté sa vie », voilà quelques phrases que la société utilisait pour caractériser celui-ci.
L’on a souvent remarqué que, malgré la présence de la seule école d’art en Afrique centrale au Cameroun, beaucoup de parents avec retenue ont essayé d’enfouir quelque part mais alors très loin le talent de dessinateur qu’ils découvraient en leurs enfants et pendant longtemps, l’IFA a accueilli en son sein des adultes, des majeurs ayant des boulots, ayant fait des études dans une autre filière et n’étant pas épanoui dans ces domaines choisis. Il aurait fallu que le premier mémoire de la filière Arts Plastiques soit soutenu à la faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Yaoundé 1 et que des années plus tard, plus précisément en 2008, qu’il fut créé deux instituts de Beaux-Arts donc un à Foumban et l’autre à  Dschang, pour que commence à s’intéresser quelques individus ; parce que quand même rentable du point de vue financier, parce que possible qu’il existe des titres tels que Docteur ou Professeur en Art d’Afrique ou Arts Plastiques. Les ressortissants de ces écoles, volontaires de prouver à la société camerounaise que l’art a une très grande place dans notre vie de chaque jour réfléchissent chacun pour trouver des astuces afin de vulgariser l’art dans tout le Cameroun, de se faire accepter, se faire comprendre et de se faire un nom.

Expositions, festivals, ateliers de vacances, résidences artistiques, en voilà quelques procédés ingénieux qui permettent aux artistes camerounais d’entrer en communication avec leur public. Cette année, quelques étudiants en Arts Plastiques et Histoire de l’Art de la FALSH et, l’Institut de Beaux-Arts de Foumban ont décidé sous la houlette de l’artiste Tally Mbok, étudiant plasticien lui-même en année de Master à l’UYI, de se déplacer dans le grand Ouest plus précisément dans la ville de Bafoussam pour Les ateliers A.E.H,  artiste en herbe.
Il s’agit d’ateliers pour tous les passionnés d’art, en dessin d’art et peinture murale qui se dérouleront pendant trois semaines donc du 06 au 24 juillet 2013 à la Maison des jeunes de Bafoussam, Don Francesco Pedretti. Il est question pour les formateurs tous artistes et étudiant en Art, de développer les talents cachés des apprenants et de leur donner l’amour de la culture en général, du dessin et de la peinture en particulier. Nombreux furent les parents intéressés par le projet mais peu qui aient accepté de conduire leurs bambins aux ateliers parce que trop difficile de donner la somme symbolique réclamée, le matériel étant fourni par les ateliers. Même les multiples pluies n’ont empêché en rien le déroulement effectif des ateliers AEH avec la présence d’une vingtaine d’apprenants, passionnés, tous des jeunes de 7 à 25 ans.

Pour une première édition, nous pouvons saluer l’initiative de ces jeunes artistes car nous avons remarqué sur le terrain qu’en ce qui concernait le matériel, les ateliers AEH étaient fournis et cela s’est fait remarquer par la qualité du travail qu’ont produit ces jeunes artistes en herbe.

La clôture de ces activités vendredi le 23 Aout 2013 nous a encore démontré combien la volonté de réussir dans la vulgarisation de la pratique artistique était un objectif qui tenait à cœur notre groupe car Madame le Délégué régional de l’emploi et de la formation professionnelle à l’Ouest était présente ainsi que certains parents d’apprenants. La couverture était d’ailleurs faite par une chaine de télévision nationale CANAL 2 INTERNATIONAL.

A l’année prochaine à nos chers artistes en herbe.


 Aude Christel MGBA

1 commentaire:

  1. L'iniative des ateliers était bonne!l'idée d'un texte pour le feed-back est aussi à encourager. Toutefois, faire attention à l'orientation que l'on veut donner au texte (à exprimer clairement, avec précision, sans confusions et dispersions), faire attention à l'objectivité des du développement des idées soutenues dans le texte... (ex:Il y a de cela encore deux ans qu’au Cameroun, l’artiste était incompris de la société qui l’avait forgé, car l’art n’était pas encore encré dans nos cultures bien qu’il existait depuis lors...). Une lecture du déroulement des ateliers m'aurait paru plus intéressant et édifiant.
    Bon courage et félicitations encore au groupe.

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